Intégrer un collaborateur en situation de handicap

Comme pour toute autre intégration, au cours de la période d’essai, des étapes de bilan sont prévues. Pour certains, il est recommandé de renforcer ce suivi ou, tout du moins, d’être vigilant sur la tenue de ces différents échanges. Ces moments sont l’occasion d’apprécier l’adaptation progressive du salarié à son poste et d’identifier d’éventuelles améliorations à apporter.

La relation de proximité entre manager/superviseur et collaborateur, ainsi qu’une vision directe et concrète du contexte professionnel du salarié, font du manager/superviseur un maillon essentiel du parcours d’intégration.
Il est bien souvent l’initiateur, l’acteur principal et le garant de la réussite des actions mises en place autour du salarié.

Les points clés de l’accompagnement à la prise de poste :

  • Assurer un suivi régulier,
  • Réajuster les aménagements si nécessaire,
  • Demander au travailleur handicapé s’il souhaite que sa situation de handicap soit abordée au sein de son équipe, et si oui, de quelle façon (respecter son choix s’il souhaite taire sa situation et solliciter en parallèle la Mission Handicap),
  • Envisager, si nécessaire, un système de tutorat (soutien, médiation…).

Doit-on signaler le handicap d’un collaborateur à l’équipe ?

Le statut de travailleur handicapé est confidentiel. C’est à la personne concernée de décider d’en parler ou non. Que le handicap soit visible ou invisible, il est préférable de préparer les équipes à l’intégration d’un nouveau collègue (recommandation de gestes et de comportements par exemple). Il faut donc impérativement obtenir son accord pour pouvoir sensibiliser et en parler à l’équipe.

Bon à savoir : Comment se comporter ?

Quelques exemples de bonnes attitudes face au handicap

Si votre collaborateur est handicapé moteur :
  • Laissez-lui autant que possible la place disponible pour évoluer et ôtez les obstacles éventuels,
  • Soyez attentifs à ce que le matériel professionnel (bureau, téléphone, fax, imprimante…) lui soit accessible,
  • Assurez-vous que votre collaborateur puisse avoir accès aux lieux de réunion et de rendez-vous à l’extérieur.
Si votre collaborateur est sourd ou malentendant :
  • Appelez votre collaborateur par une légère tape ou signalez-vous de visu, il ne vous entend peut-être pas,
  • Préférez le plus souvent un mode de communication écrit ou visuel plutôt qu’oral : mail, texto , visioconférence…
Si votre collaborateur est malvoyant ou atteint de cécité :
  • S’il est accompagné d’un chien, n’oubliez pas que celui-ci est son guide. Evitez donc tout comportement qui pourrait l’écarter de sa mission et demandez toujours à son maître l’autorisation de le caresser,
  • Otez tout obstacle pouvant gêner sa progression ou présenter un danger,
  • Présentez-vous, votre interlocuteur ne vous reconnait pas forcément à la voix,
  • Pour les personnes malvoyantes, pensez à écrire des textes bien éclairés, en gros caractères, qui soient bien contrastés.

S’il ne fallait retenir que cela…

  • À leur arrivée, les salariés en situation de handicap se voient proposer, s’ils le souhaitent, un accompagnement, par le biais d’un Tuteur, pour faciliter leur intégration.
  • Les équipes peuvent être sensibilisées à leur accueil et leur accompagnement.
  • En outre, Accenture dans le cadre de son accord prévoit un aménagement approprié du poste de travail, une accessibilité facilitée des locaux et un accès facilité à la formation.