Les idées reçues sont construites à partir des informations stockées par le cerveau. Elles constituent une catégorisation souvent erronée du monde en attribuant à l’ensemble des membres d’un groupe des caractéristiques qui n’appartiennent qu’à quelques membres de ce groupe.

En réalité, nous sommes tous animés par des idées reçues, mais pour pouvoir les dépasser, il faut en avoir conscience, et faire évoluer ses pratiques.

  • #1

    Je ne vois pas l'intérêt de déclarer mon handicap, aujourd'hui je n'ai besoin de rien

    90% des Travailleurs Handicapés compensent naturellement leur handicap, sans accompagnement spécifique. Mais leur état de santé (notamment dans le cas de maladies évolutives) ou leurs conditions de travail (évolution de mission, modification du cadre ou des équipements de travail) peuvent changer. Les démarches d’obtention de la reconnaissance de handicap prenant du temps, déclarer son handicap lorsque l’on n’a pas de besoin particulier, c’est se laisser la possibilité d’actionner, le moment venu, le dispositif d’aménagement des conditions de travail.

  • #2

    Déclarer mon handicap va compliquer l'obtention d'une assurance-crédit

    Seul l’état de santé détermine l’accès à l’assurance-crédit et les conditions d’assurance associées. La notion de Travailleur Handicapé est propre à l’entreprise. Qu’une personne soit reconnue Travailleur Handicapé ou non ne modifie en rien son état de santé ; donc son accès à l’assurance-crédit.

  • #3

    Un travailleur handicapé est moins compétent / performant qu'un autre

    Handicap et compétences sont des notions totalement décorrélées. Le handicap ne remet en cause ni le potentiel, ni les compétences de la personne handicapée. De nombreuses solutions – techniques, organisationnelles… – permettent de compenser les conséquences du handicap.

  • #4

    Une personne handicapée coûte cher car il va falloir aménager son poste de travail

    Pas si sûr. En effet, selon l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph), seuls 15% des embauches de personnes handicapées nécessitent un aménagement de poste de travail. Bien souvent, il suffit d’un aménagement simple, comme la mise à disposition d’un fauteuil ergonomique. Inutile de casser les murs à chaque fois !