Le champ du handicap couvre des réalités très différentes.
Il n’existe pas un, mais des handicaps, visibles ou invisibles, pouvant nécessiter des accompagnements et des adaptations spécifiques.

Il est important de comprendre que nous ne pouvons pas généraliser les différents types de handicap, et que chaque situation, chaque personne sont à envisager de façon spécifique.

Par exemple, un maître-nageur devenu allergique au chlore ne pourra peut-être plus exercer son métier. Pour autant, cette pathologie n’aura pas de répercussion professionnelle pour un consultant informatique.

Les 7 familles de handicap

Etablir une typologie des déficiences est forcément réducteur mais permet de donner un premier éclairage sur la diversité des formes de handicap.
  • Handicap
    mental

    Trisomie 21, syndrome de l’X fragile, déficience intellectuelle…
  • Maladies
    invalidantes

    Diabète, VIH, cancer, leucémie, épilepsie, mucoviscidose, sclérose en plaque, allergie…
  • Handicap
    auditif

    Surdité légère, moyenne, profonde ou totale, acouphènes…
  • Handicap
    psychique

    Anorexie, dépression, psychose, névrose, troubles obsessionnels compulsifs…
  • Handicap physique
    ou moteur

    Lombalgie, hernie discale, amputation, troubles musculo-squelettiques (TMS), atrophie d’un membre…
  • Handicap
    visuel

    Myopie, presbytie, strabisme, rétinite, daltonisme...
  • Handicap
    cognitif

    Troubles cognitifs, troubles des apprentissages (dys) et du développement (autisme)…
  • Handicap mental

    Le handicap mental peut se définir comme la conséquence d’une déficience intellectuelle. Cette dernière peut être considérée comme une capacité plus limitée d’apprentissage et un développement intellectuel significativement inférieur à la moyenne.

    Il se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc.

  • Maladies invalidantes

    15 millions de personnes seraient touchées par une maladie invalidante, soit une personne sur cinq, et pour près de la moitié, la maladie survient alors quelles sont encore dans la vie active. En fonction de la gravité de la maladie ou du poste occupé la maladie invalidante peut être reconnue comme un handicap.

  • Handicap auditif

    La perte auditive totale est rare et la plupart des déficients auditifs possèdent des restes auditifs. En fonction du niveau de surdité les personnes peuvent percevoir des sons mais pas forcément déceler la parole.

  • Handicap psychique

    Le handicap psychique est la conséquence d’une maladie psychique. Il est caractérisé par une altération de la pensée, de l’humeur ou du comportement et générée par des troubles psychiques. On distingue les troubles de l’humeur comme les états dépressifs et troubles bipolaires, les troubles anxieux comme les phobies, les troubles de la personnalité comme la paranoïa, et enfin la schizophrénie et les autres troubles psychotiques. Les capacités intellectuelles de la personne ne sont pas affectées.

  • Handicap physique ou moteur

    Les personnes handicapées moteur rencontrent des difficultés à se déplacer, conserver ou changer de position, effectuer certains gestes et parfois des difficultés à oraliser. Moins de 5% des personnes touchées par une déficience motrice se déplacent en fauteuil roulant.

  • Handicap visuel

    Le handicap visuel a de nombreuses origines (congénitale, due à une maladie ou un accident). Il se caractérise par une perte de l’acuité visuelle pouvant aller jusqu’à la cécité. Un simple défaut des yeux corrigé par le port de lunettes n’est pas un handicap. On peut considérer qu’il y a un handicap à partir du moment où la personne nécessite un aménagement spécifique pour travailler.

  • Handicap cognitif

    Les troubles cognitifs regroupent les dysfonctionnements des fonctions cognitives, conséquences d’AVC, de traumatisme crânien ou autre maladie évolutive et se manifestent par des troubles de l’attention, de la mémoire, de l’adaptation au changement, du langage, et des gestes (praxies). Ils comprennent les troubles des apprentissages ou troubles en « dys » – dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, la dysgraphie ou la dysorthographie – et les troubles envahissants du développement dont l’autisme. Une personne avec des troubles cognitifs n’est pas déficiente intellectuelle, mais connait des difficultés à mobiliser ses capacités.

Et les ALD, qu’est-ce que c’est ?

Les ALD, Affections Longue Durée, sont la qualification donnée à des maladies graves et/ou chroniques – référencées par l’Assurance Maladie – qui nécessitent un traitement ou / et des soins prolongés et coûteux. Ces affections ouvrent droit à une prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. La liste des ALD, définie par le Ministère de la Santé, comprend des pathologies également présentes parmi les 7 familles de handicap.

Et les aidants familiaux, qu’est-ce que c’est ?

Les aidants sont des personnes qui viennent en aide de manière fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne liés à une maladie (ALD) ou un handicap. Des mesures de soutien aux salariés aidants sont prévues par l’Accord Handicap du groupe en complément de l’Assurance Maladie.